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Union sportive du littoral de Dunkerque

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USL Dunkerque
Logo du USL Dunkerque
Généralités
Nom complet Union sportive du littoral de Dunkerque
Noms précédents Union sportive Dunkerque-Malo (1919-1927)
Union Racing Dunkerque-Malo (1927-1934)
Olympique dunkerquois (1934-1954)
Union sportive de Dunkerque (1954-1987)
Fondation 1919 (fusion)[note 1]
Statut professionnel 1935-1939
1966-1997
2020-
Couleurs Bleu et blanc
Stade Stade Marcel-Tribut
(4 933 places)
Siège Avenue du stade
BP 43141
59377 Dunkerque Cedex
Championnat actuel Ligue 2
Propriétaire Groupe Amissos
Président Jasper Yildirim
Entraîneur Luís Castro (en)[1]
Joueur le plus capé Dimitri Boudaud (300)
Meilleur buteur Jean-Claude Garnier (78)
Site web usldunkerque.com
Palmarès principal
National[2] Aucun

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2024-2025 de l'USL Dunkerque
0

Dernière mise à jour : 27 août 2024.

L'Union sportive du littoral de Dunkerque, couramment abrégée en USL Dunkerque ou US Dunkerque, est un club de football français fondé en 1919 et situé à Dunkerque (Nord) .

Le club est créé sour le nom d'Union sportive Dunkerque-Malo par la fusion du Stade dunkerquois, fondé en 1909, et de l'Union sportive de Malo-les-Bains, fondée en 1900 dans la ville voisine de Malo-les-Bains et alors principal club local[note 2]. Le club va absorber d'autres clubs de la ville au cours de son histoire et changer plusieurs fois de nom. Ainsi l'US Dunkerque-Malo fusionne en 1927 avec le Racing Club de Dunkerque pour devenir l'Union Racing Dunkerque-Malo, en 1934 avec les Amis de la balle dunkerquoise pour devenir l'Olympique dunkerquois, puis en 1954 avec Dunkerque Étudiant Club pour devenir l'Union Sportive de Dunkerque. Le club change de nom pour la dernière fois en 1987 en Union sportive du littoral de Dunkerque après qu'il a reçu le soutien financier de la Communauté urbaine de Dunkerque, appelée Dunkerque Grand Littoral.

Le club obtient le statut professionnel en 1935 et évolue en Division 2 jusqu'à la déclaration de guerre. Réintégré en championnat régional en 1945, le club accède à la DH en 1958, puis au CFA en 1960. Le club retrouve la Division 2 et le professionnalisme en 1966, et évolue à ce niveau pendant trente ans sans interruption.

Malgré cette stabilité, en 1996, le club est relégué en National 1, puis en CFA l'année suivante, stagnant à ce niveau avec même quelques apparitions en CFA 2. En 2013, le club remonte en National puis, le , après décision du comité exécutif de la FFF, le club est promu en Ligue 2[3]. À l'issue de l'exercice 2021-2022, le club descend en National[4],[5]. Ce passage sera de courte durée, à la suite d'une excellente seconde partie de saison, portée par l'entraineur Mathieu Chabert, le club obtient une 2e place synonyme d'accession à la Ligue 2.

Carte
Localisation du stade Marcel-Tribut par rapport à la ville de Dunkerque.

Genèse du club (1900-1919)

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En mars 1899, de retour d'un voyage chez son oncle en Écosse où il découvrit le football, le Dunkerquois Marcel Tribut partage la découverte de ce sport avec ses amis[6]. Le groupe d'amis, qui s'est installé sur un terrain militaire situé dans le quartier du Glacis, fonde un an plus tard en mars 1900 l'Union sportive de Malo-les-Bains, du nom de la commune limitrophe de Dunkerque, le club prenant part dans la foulée au championnat du Nord de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA)[6].

Dans le même temps, le Sporting dunkerquois, club d'aviron[7], crée une section football. Un premier derby a lieu le entre les deux clubs, remporté par le Sporting par deux buts à zéro[6]. L'US Malo-les-Bains finit par absorber le Sporting dunkerquois vers 1904[6].

En janvier 1909, alors que l'US Malo-les-Bains évolue au plus haut niveau en 1re série du groupe Maritime du championnat du Nord[8],[note 3], un sportif dunkerquois, Louis Blondel, ex-membre du Comité du Nord de l'USFSA et ancien secrétaire de l'US Malo-les-Bains[9], fonde un club omnisports centré sur le football, le Cercle olympique dunkerquois, le club comptant rapidement une trentaine de membres[10]. Le a lieu le premier match d'une série de rencontres amicales entre le CO dunkerquois et l'US Malo-les-Bains[11], remporté par les Malouins par trois buts à zéro[12].

Entretemps, Henri Ferrari, au autre sportif dunkerquois, se met en tête de fonder son propre club. S'adressant aux mêmes sportifs démarchés par le CO dunkerquois, il finit par rencontrer Louis Blondel. Ils décident ensemble, avec l'appui de membres dissidents de l'US Malo-les-Bains, d'unir leurs efforts et transforment en le CO dunkerquois en Stade dunkerquois, avec Paul Capelle élu comme premier président, la société recevant le soutien du maire de Dunkerque et du sous-préfet[6],[9].

Ambitieux, le Stade dunkerquois acquiert un terrain route des bains et y fait édifier après deux ans de travaux un stade nommé stade de la Victoire, inauguré le par une grande fête sportive ponctuée d'un match face aux amateurs londoniens du Leyton Manor Football Club, perdu par les Dunkerquois par quatre buts à deux[13].

Le Stade dunkerquois commence sa première saison, la saison 1909-1910, en 2e série du championnat du Nord, tandis que l'US Malo-les-Bains évolue en 1re série, où il affronte les meilleurs clubs nordistes[14],[note 4]. Ainsi, le , pour la dernière journée du championnat du Nord, l'US Malo-les-Bains reçoit dans un match de gala le Racing Club de Roubaix, cinq fois champion de France entre 1902 et 1908, les Malouins réalisant la performance de l'emporter par trois buts à deux[15].

À la fin de la saison 1912-1913, l'US Malo-les-Bains est reléguée en 2e série [16]. Pour la première fois, l'US Malo-les-Bains et le Stade dunkerquois évoluent ensemble en 2e série lors de la saison 1913-1914[17],[6]. Le premier derby en match officiel a lieu le . L'US Malo-les-Bains prouve sa supériorité en battant le Stade dunkerquois par cinq buts à deux, les équipes deuxième, troisième, quatrième et cinquième remportant également leur match respectif le même jour[18]. Au match retour, disputé le , l'US Malo-les-Bains ne se déplace qu'à huit joueurs, mais l'emporte tout de même par trois buts à un, s'assurant la première place de ce groupe de 2e série tandis que le Stade dunkerquois termine cinquième sur six clubs[19]. En poule de promotion, l'US Malo-les-Bains valide sa remontée en 1re série pour la saison 1914-1915, qui n'aura pas lieu à cause du déclenchement de la Première Guerre mondiale[20],[21].

Formation de l'US Dunkerque-Malo

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Après la Première Guerre mondiale, en août 1919, les deux clubs fusionnent pour former l'Union Sportive Dunkerque-Malo[7]. Intégré en Division d'Honneur, ses débuts en championnat sont difficiles[6], et en 1920, à l'issue de sa première saison dans les championnats de la Fédération française de football, l'US Dunkerque-Malo est huitième et avant dernière[22].

Dunkerque-Malo apparaît à nouveau en DH en 1921 et est affectée au groupe C[22]. Les résultats ne sont pas connus, mais le club ne fait pas partie des clubs repêchés à la suite du passage de la Division d'Honneur de seize à huit clubs[22].

À la fin de la saison 1926-1927, l'US Dunkerque-Malo fusionne avec le Racing Club de Dunkerque, dont la section principale pratique le rugby[6]. La nouvelle entité, nommée Union Racing Dunkerque Malo, se dote rapidement d'une équipe composée d'excellents éléments, dont le gardien Lucien Gianelloni, les frères Bondois, Louis Dron, etc.[6].

L'équipe de l'US Dunkerque lors de la demi-finale de la Coupe de France 1929 contre le FC Sète.
L'équipe de l'US Dunkerque lors du match d'appui en huitième de finale de la Coupe de France 1930 face à l'AS Cannes.

L'U.S.D.M. s'illustre en Coupe de France en accrochant des participations aux 16èmes de finale en 1923 et 1927 et aux 32èmes de finale en 1922 et 1924. Rebaptisé Union Racing Dunkerque-Malo, le club dunkerquois atteint les demi-finales de la Coupe Charles Simon 1929 après avoir écarté, entre autres, l'U.S. Suisse, l'Excelsior de Roubaix et l'U.S. Boulogne. À Colombes en demi-finale face au F.C. Sète, les Dunkerquois s'inclinent 2-1 à la suite d'un but sétois à la 87e minute. Citons ici, la composition de l'équipe dunkerquoise qui affronta le F.C. Sète : Gianelloni, Jensen, Decrocq, Schutt, Longuemarre, Hebdin, P. Boudois, Carru, A. Boudois, Dron et Devriendt. Confirmant son formidable parcours de 1929, Dunkerque dispute les quarts de finale de la Coupe de France en 1930, puis les 16èmes de finale la saison suivante.

En septembre 1934, l'Union Racing Dunkerque-Malo fusionne avec le second club de la ville : Le Club des Amis de la Balle Dunkerquoise, qui évolue au deuxième niveau régional[6]. La fusion, officiellement actée le , s'accompagne d'un changement de nom, le club devenant Olympique de Dunkerque[6].

Bien que n'ayant fini que huitième sur dix en Division d'Honneur, l'Olympique de Dunkerque pose en 1935 sa candidature pour intégrer le championnat professionnel de seconde division[6]. La candidature est acceptée et l'OD est inscrite en D2 pour la saison suivante.

Première période professionnelle et affres de la guerre (1935-1945)

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Devenu Olympique de Dunkerque, le club accède au statut professionnel en 1935. Le club évolue quatre saisons en 2e division.


En parallèle, les Dunkerquois se font remarquer une nouvelle fois en Coupe de France en atteignant le stade des quarts de finale en 1937. Lors du second conflit mondial, l'Olympique de Dunkerque voit son stade détruit, et subit de nombreuses pertes humaines, affaiblissant sévèrement le club.

Une lente reconstruction (1945-1966)

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En 1945, au-delà du football, la ville de Dunkerque est la dernière de France à être libérée, le , et est complètement dévastée[23]. À la libération, le club repart de zéro et jusqu'en 1950, le club dunkerquois reste dans l'anonymat mais l'entraîneur Émilien Meresse arrive au club et relance Dunkerque.

En 1954, l'Olympique de Dunkerque, relégué en Première Division Maritime, fusionne avec le Dunkerque Étudiant Club pour former l'Union Sportive de Dunkerque[24] qui accède à la Division d'Honneur en 1958[25] puis au CFA en 1960. Pour sa première saison à ce niveau, l'US Dunkerque termine sixième sur quatorze[26] et dès l'année suivante, l'USD remporte le groupe Nord, avec cinq points d'avance sur l'Association sportive Aulnoye[27],[note 5].

Troisième du groupe Nord en 1965-1966, le club dépose un dossier pour retrouver le professionnalisme, et fait partie, avec l'Entente Chaumont AC, des deux clubs promus en Division 2[28].

Trente ans en Division 2 (1966-1996)

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Pour sa première saison en Division 2 depuis la Seconde Guerre mondiale, l'US Dunkerque termine quatorzième sur dix-huit[29]. La saison suivante, en 1967-1968, le club se classe onzième[30].

Pendant ces années professionnelles, l'US Dunkerque ira deux fois en quarts de finale de la coupe de France de football contre l'US Quevilly et Lyon. En 1979, l'USD conclut sa meilleure saison en D2 à la 3e place (insuffisante, à l'époque, pour accéder à la 1re division).

À la suite d'importants problèmes financiers, l'USD dépose le bilan en 1987[31],[32] mais la Communauté urbaine de Dunkerque aide le club qui continue d'exister sous le nom d'Union Sportive du Littoral de Dunkerque (USLD).

En 1990, le club est impliqué dans l'« affaire Bosman », l'opposant au Royal Football Club de Liège. En avril, deux mois avant la fin de son contrat, le club belge propose à Jean-Marc Bosman une prolongation d'un an pour 30 000 Francs belges, soit le minimum légal en Belgique[33]. Le joueur refuse[33], et est inscrit sur la « liste des transferts » de l'Union belge pour un « prix » d'environ 12 millions de Francs belges, calculé selon la méthode usuelle de la fédération[B 1]. En raison de ce « prix » très élevé, aucun club ne s'intéresse au joueur jusqu'en juillet, où l'USLD lui offre un essai[B 1]. Le , un accord oral est passé entre les deux clubs[B 1] pour un prêt avec option d'achat d'1 200 000 Francs belges[B 1]. Le contrat est écrit et faxé au RFC Liège le , tandis que l'Union belge s'engage à envoyer le certificat international de transfert (CIT) à la FFF avant le [B 2]. Toutefois, le club belge demande à la banque de l'USLD « d'exprimer urgemment son accord sans réserve sur le payement ordonné », ce qui va à l'encontre du secret bancaire[B 2]. La banque n'ayant pas répondu, le RFC Liège s'est opposé à l'envoi du CIT, et en vertu du règlement fédéral belge, le joueur est suspendu le [B 2]. Malgré l'intervention de la FFF, le CIT n'est toujours pas transmis le , et Bosman ne peut être aligné pour la première journée du championnat[B 2]. Bosman a par la suite entamé une procédure judiciaire à l'encontre de l'URBSFA, pour obtenir des dommages et intérêts[B 3]. Le , le RFC Liège met le joueur à disposition gratuite de n'importe quel club, sauf Dunkerque[B 3] et Bosman trouve un accord avec Saint-Quentin quelques mois plus tard[B 3]. Cette affaire débouche en 1995 sur l'Arrêt Bosman, une décision de justice qui libéralise les transferts internationaux et interdit les quotas de joueurs étrangers[34].

Chute rapide et stagnation en CFA (1996-2010)

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L'USL Dunkerque entame une lourde chute car en 1996 il est relégué en National puis l'année suivante, en 1997, en CFA à la suite d'une refonte du championnat qui maintient uniquement les sept premiers. En 2002, le club dunkerquois est, encore une fois relégué, en CFA2. Mais l'année qui suit, en 2003, il remonte en CFA après avoir disputé les matchs de barrage.

En 2010, le club retrouve la cinquième division (CFA 2) mais remonte directement la saison suivante en terminant parmi les meilleurs deuxièmes des groupes de CFA2 réunis.

Lors de la saison 2008-2009 les joueurs de Nicolas Huysman atteigne les 16èmes de finale de la Coupe de France, en éliminant notamment le Stade de Reims (victoire 2-1 au Stade Marcel-Tribut) et Montpellier (victoire 0-1 au Stade de la Mosson), clubs de Ligue 2 à l'époque. L'équipe doit cependant s'incliner face au voisin lillois 0-3.

En 2009, le 1er mai, l'USLD célèbre son centenaire et pour l'occasion, pendant la saison 2009/2010, l'USLD arbore un nouveau maillot (bleu avec des fines lignes horizontales blanches à domicile, le même en blanc, lignes noires, pour les matchs à l'extérieur), avec un nouveau logo créé spécialement pour l'occasion[35],[36], le club, pour tous ses matchs à domicile, invite un club ou une personnalité du sport dunkerquois, et une nouvelle boutique a ouvert ses portes aux supporters.

Président depuis 2002, Jo Dairin quitte la présidence de l'USLD en cette fin de saison 2008-2009, mais restera proche du club : son successeur est Jean-Christophe Géhin, directeur de DK'Bus Marine. En cette fin de saison 2008-2009, Jo Dairin prolonge le contrat de Nicolas Huysman de 2 années supplémentaires.

À la suite d'un concours lancé par le club et le journal Le Phare dunkerquois, le jury a choisi comme joueur du siècle le milieu de terrain Jocelyn Blanchard qui aura commencé en D2 à l'âge de 18 ans en 1990 et connu une superbe carrière après ses débuts dunkerquois (Metz, Juventus, Lens, Austria de Vienne, SK Austria Kärnten). Il devance les autres milieux de terrain Nicolas Huysman et Gilbert Mallet.

Remontée du club (2010-2019)

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En 2010-2011, l'USLD dispute le championnat de CFA2 et termine, avec un total de 86 points, à la seconde place du groupe A, trois points derrière l'AC Amiens[37]. Toutefois, grâce à une place de « meilleur deuxième », le club dunkerquois est promu en CFA[38].

Après avoir achevé la saison 2011-2012 avec une troisième place intéressante[39] et une série de dix-huit matchs sans défaite sous la houlette de Nicolas huysman [40], l'USLD entame l'exercice suivant avec un effectif peu modifié[40]. À l'issue de la saison 2012-2013, particulièrement réussie, l'USLD est désigné par la Fédération française de football comme champion de CFA tous groupes confondus[41], et remonte en National seize ans après avoir quitté la troisième division du football français.

Pour sa remontée en National, l'USLD se renforce, surtout dans le secteur offensif avec les arrivées de Tchokounté et Goba qui sortent tous les deux d'une saison prolifique (respectivement avec Calvi et Cherbourg), ainsi que l'ailier Hamady Tamboura (5 matchs pro avec Angers) ou le milieu surprise Cyril Mandouki. Le gardien audonien Jean-Christophe Bouet rejoint également l'effectif fin août pour pallier le départ de Franck Grandel qui avait pourtant donné sa parole qu'il serait resté.

L'équipe démarre solidement, une victoire lors du derby Maritime devant 2800 personnes (1-0 face à l'USBCO), et une seule défaite (Carquefou) lors des 7 premiers matchs, avant une période plus difficile (2 points en 6 matchs) et une élimination surprise devant Romorantin au 8e tour de Coupe de France. Cette élimination va revigorer l'équipe qui restera invaincu 8 matchs, avec une belle victoire à Fréjus ou encore des nuls solides face à Boulogne ou la surprise Luzenac. Sans faire de bruit l'équipe solide collectivement et défensivement ne sera jamais inquiété dans la course au maintien (jamais relégable), l'équipe faisant du Stade Tribut une forteresse quasi-imprenable (seulement deux défaites) pour le grand plaisir des 1450 fans de moyenne. L'équipe terminera finalement 5e, (malgré le départ de Kevin Goba au mercato) sans être mêlée à la course pour la montée, mais une saison qui restera dans les annales pour un promu aux faibles moyens.

Pour sa deuxième saison consécutive au troisième échelon national, les dirigeants misent sur la stabilité. Malgré le changement de direction (Jean-Pierre Scouarnec remplace Jean-Christophe Géhin à la présidence), l'ambition reste de s'installer en National en essayant de se maintenir le plus vite possible comme la saison précédente. Côté transferts, la révélation Mouaad Madri (11 buts) rejoint le monde pro et l'AC Ajaccio, tandis que Farssane et Lingani signent en CFA 2. Du coup le club recrute Oussoumane Fofana du PFC, auteur de 4 petits buts en 2014, qui espère bien faire mieux comme en 2013 (15 buts avec la lanterne rouge Quevilly) dans un club qui l'avait déjà approché la saison précédente, mais aussi Ibrahima Coulibaly pour densifier le milieu de terrain, et aussi Abdel Aabiza auteur de 35 buts sur ses trois dernières saisons de CFA.

Malgré quelques accidents de parcours (défaite face à Colomiers et Bourg-Péronnas à Tribut, défaites 3-0 à Boulogne et Chambly), le club confirme avec une 9e place à la trêve, ce qui est beau pour la deuxième saison et malgré les poids lourds de la division. 6 ans après, le club retrouve les 32èmes de finale de la Coupe de France face à Rennes dans un stade Tribut plein comme un œuf (3000 personnes) et chauffé à blanc. Hélas pour eux malgré une réaction rapide (1-1 après 3 min de jeu !), le club s'incline 2-1 avec un but refusé de Pindi qui était pourtant valable.

Depuis ce match, les joueurs de Fabien Mercadal retrouvent confiance et un collectif qui fait mal (5 victoires sur 6 à Tribut dont le derby Maritime 2-0). Profitant des faux-pas des premiers et surfant sur leur vague de succès, les dunkerquois décomplexés par un maintien qui semble assuré (jamais en dessous de la 12e place) prennent du plaisir et se muent en trouble-fête en cette fin de saison (à 6 points du podium à 7 matchs de la fin). Fofana prend le relais de Madri (9 buts en 23 matchs), Boudaud est dans une forme olympique (5 buts sur les 5 derniers matchs) et le collectif dunkerquois se transforme en rouleau-compresseur (4 victoires sur les 5 derniers matchs, meilleure équipe en 2015).

L'ascenseur dans le monde professionnel (2020-)

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Le après une incroyable saison en National, l'USL Dunkerque accède à la Ligue 2 BKT, 24 ans après sa relégation en 1996. Une certaine injustice locale se fait sentir, quand l'USLD alors 2e du championnat est promu mais pas l'USBCO qui occupe la troisième place mais n'est pas promu du fait des décisions prises par la Fédération française de football qui choisie de promouvoir le 1er et le 2e mais annule les barrages d'accession/relégation.

Supporters dunkerquois lors du match de Ligue 2 BKT contre l'AS Nancy-Lorraine en 2021

Le 03 décembre 2020, alors que Dunkerque faisait un assez bon début de saison en Ligue 2, la DNCG relègue administrativement le club en National en raison de la situation financière du club, qui a fait appel[42]. Le club obtient son maintien lors de la dernière journée de Ligue 2 face à Toulouse et finira 16ème du championnat.

La rétrogradation provisoire est levée lors du passage devant la DNCG le 25 Juin 2021.

Pour sa première saison dans le championnat, le club termine 16e de Ligue 2 BKT et se maintient sur le fil pour la saison prochaine, lors du mercato, Fabien Mercadal est écarté au profit de Romain Revelli.

Tribune pleine lors du match de Ligue 2 BKT en 2021

Le 22 janvier 2022, le nouveau stade du club est totalement terminé et il est inauguré pour le Match USLD-FCSM de la saison 2021-2022 de Ligue 2 BKT et se soldera par un nul 0 - 0.

Rétrogradé au terme de la saison 2021-2022 de Ligue 2 BKT en terminant à la 19e place devant l'AS Nancy-Lorraine, le club joue la montée pour la prochaine saison de national. L'objectif du club est de remonter avec un effectif plus solide, toujours coaché par Romain Revelli.

Le 5 décembre 2022, Jean Pierre Scouarnec, le président depuis 2014 démissionne. Un nouvel investisseur est recherché depuis de nombreuses semaines et face à l’indécision des membres du CA, le président a fait le choix de quitter son fauteuil, jugeant le club ingouvernable.

Au terme de la saison de National, le club dunkerquois fait l’ascenseur et remonte dans la 2e division seulement 1 an après l’avoir quittée dans une saison sans barrages, forte d’une solide 2e place, de l’arrivée déterminante du coach Mathieu Chabert et en étant la meilleure équipe de la phase retour 2023.

Fin juin 2023, dans le cadre de l'enquête judiciaire faisant suite à la plainte de la Communauté urbaine de Dunkerque à l'encontre de la direction précédente du club, l'ancien président, Jean-Pierre Scouarnec est placé en garde à vue soupçonné de détournements de fonds publics, l'enquête est toujours en cours à l'heure actuelle[43].

Le 4 juillet 2023, après plusieurs mois de prospections infructueuses, le club est finalement racheté par le groupe Amissos, propriétaire du club de D1 turque Samsunspor et de l'entreprise Yildrim Group, investisseur dans le sport. Société dirigée par Jasper Yildrim, elle rachète 85% des parts du club et maintient Edwin Pindi à son poste de PDG du club[44].

Au terme de la saison de Ligue 2 2023-2024, le club valide son maintien à la 38e journée, avec 46 points, à la 16e place, ex-æquo avec Annecy et Ajaccio, mieux classés grâce à la différence de buts. Dans la foulée, Gaëtan Courtet et l'entraîneur Luís Castro annoncent prolonger leurs contrats respectivement jusqu’en 2025 et 2026 ce qui montre une volonté du club de s’inscrire à plus long terme en deuxième division[45].

Identité du club

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Le logo historique du club représente un bouclier à bandes bleues et blanches rappelant le drapeau de la ville de Dunkerque. Les années 80 voient l'apparition du dauphin, repris des armoiries de la ville. Ce symbole a été ajouté aux armoiries de la commune par les Dunkerquois pour honorer Louis XIV lors de sa visite en 1662 (lorsque la ville est redevenue française) en faisant allusion à son fils, le Dauphin, né l'année précédente [46].

En 1987, l'USD devient l'USLD et un nouveau logo fait son apparition. Celui-ci reprend la forme d'un bouclier au bord inférieur arrondi tel qu'on le retrouve régulièrement sur les écus (héraldique) dans l'ancien comté de Flandre. Ce logo, proche de l'actuel, subira plusieurs modifications jusqu'à nos jours.

Les couleurs du maillot de l'USL Dunkerque sont les deux couleurs du drapeau de la ville, soit le bleu et le blanc[47]. Les maillots extérieurs du club, sont historiquement rouges et blancs, alors que les 3e maillots ou maillots spéciaux ont souvent été noirs et or.

La devise officielle du club est « Contre vents et marées »[48].

Dénomination du club

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  • Stade dunkerquois : 1909-1919
  • Union sportive Dunkerque-Malo : 1919-1927
  • Union Racing Dunkerque-Malo : 1927-1934
  • Olympique dunkerquois : 1934-1954
  • Union sportive de Dunkerque : 1954-1987
  • Union sportive du littoral de Dunkerque : depuis 1987

Palmarès et records

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Palmarès de l'USL Dunkerque en compétitions officielles[49]
Compétitions nationales Compétitions régionales
Coupes

Parcours en Coupe de France

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L'US Dunkerque-Malo atteint pour la première fois les trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France de football en 1921-1922, et s'incline 1-0 face au FC dieppois[50].

En 1922-1923, après avoir éliminé le Stade français, Dunkerque atteint les seizièmes de finale et est éliminé par le FC rouennais[51].

La saison suivante, le club dunkerquois atteint à nouveau les trente-deuxièmes, éliminé par l'AS Française[52].

En 1926-1927, Dunkerque élimine le CA Messin, mais est sorti en 16e de finale par le Stade havrais[53].

C'est deux ans plus tard, en 1929, que le club réalise sa meilleure performance. L'Union Racing Dunkerque-Malo est alors tombeur successif de l'US Suisse, de l'Excelsior AC Roubaix, du SC La Bastidienne, et de l'US Boulonnaise. C'est le FC Sète qui élimine les Dunkerquois en demi-finale.

Personnalités du club

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Présidents

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Présidents de l'USL Dunkerque depuis 1909[54]
Rang Nom Période
1 Paul Cappelle 1909-1911
2 M.Lefebvre-Hoffmann 1919-?
Vers 1928
3 Élime Flecq 1921-?
4 M.Bacrot 1927-?
5 M.Fontvielle 1930-1934
6 Pierre Ziegler
Joseph Loyette (1935-1938)
Robert Moreau (1938-?)
René Douletrant (1941-1945)
1934-?
7 DrDolain
René Douletrant (1945-1952)
Henri Séguin (1952-1954)
1945-1954
8 Jean Rouvroy 1954-1996
9 André Vandenbussche 1997-1999
10 Christian Fraud 1999-2002
11 André Vandenbussche (intérim) 2002
12 Jo Dairin 2002-2009
13 Jean-Christophe Géhin 2009-2013
14 Jean-Pierre Scouarnec 2013-2022
15 Edwin Pindi 2022-2024
16 Jasper Yildirim 2024-

En petits caractères : les présidents de la section football du club

Le premier président du club est Paul Cappelle qui ne reste que deux ans après un conflit avec certains membres du Stade dunkerquois en 1911[55]. M.Lefebvre-Hoffmann préside le club de 1919 à 1921[54], et est revu un temps à la direction du club vers 1928[56]. Par la suite des présidents comme Émile Flecq, M.Bacrot, M.Fontvielle et Pierre Ziegler se succèdent[54]. Le Docteur Dolain prend les rênes de l'Olympique de 1945 à 1954[54],[57].

Jean Rouvroy, président emblématique du club pendant 42 années, entre 1954 et 1996, voit le terrain principal du stade Marcel-Tribut, renommé en son honneur en [58]. Après la faillite du club en 1996, une période d'instabilité s'ensuit avec André Vandebussche, devenu vice-président du club dans les années 2000 et 2010[59], et Christian Fraud jusqu'en 2002[54].

Jo Dairin, ancien footballeur de l'US Dunkerque avec lequel il est vainqueur de groupe en CFA en 1962[27],[60], prend la direction du club nordiste en 2002, succédant à Chrisitan Fraud[61]. Toutefois, le président accumule d'autres fonctions en étant élu à la ville de Dunkerque, responsable des projets économiques à la communauté urbaine de Dunkerque et membre du conseil de surveillance du groupe de peloton mobile de Dunkerque[62]. Jean-Christophe Géhin, président de DK'Bus Marine lui succède en 2009[62]. Jean-Pierre Scouarnec, devenu président en 2013, secondé par les anciens présidents Jo Dairin et André Vandebussche et avec pour trésorier, Jean-Christophe Géhin[59], est ambitieux pour son club et affirme par exemple : « On veut apprendre. On rencontre des clubs plus huppés ou moins que nous, mais on tient à apprendre de leur histoire. On veut grandir. »[63]. En décembre 2022, Jean-Pierre Scouarnec présente sa démission dans l'optique d'un futur rachat du club et est remplacé par l'ancien directeur et joueur du club : Edwin Pindi qui reste en poste à la suite du rachat par le groupe turc Amissos.

Entraîneurs

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Le premier entraîneur connu de Dunkerque, après la Seconde Guerre mondiale est l'ancien gardien de but de l'Excelsior Roubaix Lucien Gianelloni[64]. En 1950, il est remplacé par l'ancien international français Émilien Méresse[65]. Par la suite, l'équipe est entraînée par André Tourte, qui sera plus tard « entraîneur prestigieux » de l'AS Dunkerque-Sud, un autre club de la ville[66].

À partir de 1955, l'US Dunkerque est entraînée par René Collin, dont on ne sait que peu de choses, si ce n'est que c'est sous sa direction que le club remporte le championnat du Nord-Pas-de-Calais en 1960, et son groupe de CFA deux ans plus tard.

Pour son retour au professionnalisme, l'US Dunkerque engage le technicien Jean Parisseaux, connu notamment pour avoir entraîné le Racing Club de Lens plus de vingt ans plus tard[67]. Plus jeune entraîneur professionnel de France[note 6], il mène l'USD aux quarts de finale de la Coupe de France 1967-1968, perdue face à l'US Quevilly, pourtant en CFA[68].

Parisseaux est remplacé en cours de saison 1968-1969 par l'ancien joueur du CO Roubaix-Tourcoing Henri Kopania, qui ne reste qu'une seule saison au club[69]. En 1969, Paul Lévin, qui sort d'un exercice moyen avec Chaumont en D2, prend la tête de l'équipe, qu'il mène notamment à la sixième place[70]. Il reste jusqu'en 1971[71], amenant également le club aux quarts de la Coupe de France[68].

Le tableau suivant liste tous les entraîneurs connus de l'USL Dunkerque depuis 1907[54],[72]

Rang Nom Période
1 Alfred Vincent 1907-1930
2 M.Bacrot 1930-1935
3 M.Maghner-M.Klein 1935-1937
4 Marcel Tillie-M.Schutt 1937-1939
5 János Aknai Acht 1939-1940
6 Lucien Gianelloni 1946-1950
7 Émilien Méresse 1950-1954
8 André Tourte 1954-1955
9 René Collin 1955-1966
10 Jean Parisseaux 1966-1968
11 Henri Kopania 1968-1969
12 Paul Lévin 1969-septembre 1971
13 George Ainsley septembre 1971-octobre 1971
Rang Nom Période
14 Louis Bourgeois octobre 1971-décembre 1971
15 Lucien Corn décembre 1971-1972
16 Élie Fruchart 1972-décembre 1979
17 Bernard Placzek décembre 1979-janvier 1980
18 Michel Bossy janvier 1980-février 1981
19 Robert Domergue février 1981-1984
20 Alex Dupont 1984-1985
21 Francis Smerecki 1985-octobre 1990
22 Alex Dupont 1990-1996
23 Jean-Luc Buisine 1996-1997
24 Mustapha Merry 1997-mars 1998
25 Bobby Brown mars 1998-mars 2002
26 Georges Westelynck mars 2002-juin 2002
Rang Nom Période
27 Nicolas Huysman juin 2002-mars 2010
28 Ludovic Pollet mars 2010-mars 2012
29 Fabien Mercadal mars 2012-mai 2016
30 Didier Santini juin 2016-février 2018
31 Benjamin Rytlewski février 2018-septembre 2018
32 Claude Robin septembre 2018-mai 2020
33 Fabien Mercadal mai 2020-mai 2021
34 Romain Revelli mai 2021-fevrier 2023
35 Mathieu Chabert février 2023-septembre 2023
36 Luís Castro octobre 2023-

Joueurs emblématiques

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Meilleurs buteurs[73]
Rang Nom Buts Matchs Carrière au club
1 Jean-Claude Garnier 78 134 1971 - 1974
1977 - 1978
2 Souleymane Camara 46 144 1970 - 1975
3 Dimitri Boudaud 33 171 2009 -
4 Flavio Rodrigues 31 148 1989 - 1995
2000 - 2002
5 Matthieu Hoguet 30 78 2009 - 2013
Joueurs les plus capés[73]
Rang Nom Matchs Carrière au club
1 Dimitri Boudaud 300 2009 - 2021
2 Maurice Martin 251 1966 - 1974
3 Jérémy Huysman 238 2005 - 2010
2013 - 2021
4 Pascal Vanhoutte 227 1975 - 1983
5 Gilbert Zoonekynd 220 1973 - 1981

Au cours de son histoire, le club dunkerquois a compté dans ses rangs plusieurs joueurs qui ont marqué de leur empreinte l'histoire du club.

Le gardien français Maurice Martin est le joueur le plus capé sous le maillot dunkerquois avec 251 apparitions suivi de près par le milieu français Pascal Vanhoutte avec 227 apparitions.

Au rayon des meilleurs buteurs, c'est l'attaquant français Jean-Claude Garnier qui occupe la première place avec 78 réalisations suivi de l'attaquant sénégalais Souleymane Camara auteur de 46 réalisations sous le maillot de l'USL Dunkerque.

De 1962 à 1970, le défenseur droit Gérard Quillot est un membre récurrent de l'effectif dunkerquois[74]. Il compte parmi ses coéquipiers le milieu défensif André Bonnet, au club de 1964 à 1974[75].

Bien que n'ayant porté les couleurs dunkerquoises qu'en 1973-1974[76], le milieu Bruno Metsu s'est toujours dit très attaché à Dunkerque et à son club de football. Devenu entraîneur, il affirme en 2011 « Je suis peiné de voir ce club végéter, de voir les politiques faire le choix du basket et du handball alors que cette ville respire le football » et affirme avoir « un projet pour Dunkerque », avant de décéder brutalement des suites d'un cancer, deux ans plus tard[77].

À la suite d'un concours lancé par le club et le journal Le Phare dunkerquois, le jury a choisi comme joueur du siècle le milieu de terrain Jocelyn Blanchard qui aura commencé en D2 à l'âge de 18 ans en 1990 et connu une superbe carrière après ses débuts dunkerquois (Metz, Juventus, Lens, Austria de Vienne, SK Austria Kärnten). Il devance les autres milieux de terrain Nicolas Huysman et Gilbert Mallet[réf. souhaitée].

Enfant, Didier Drogba, qui vit chez son oncle Michel Goba, signe sa première licence à l'USL Dunkerque[78], mais son titre de séjour n'est pas renouvelé et il doit retourner à Abidjan. L'année suivante, ses deux parents perdent leur emploi et le confient de nouveau à son oncle, qui a resigné à l'USL Dunkerque après un passage au Racing Besançon[79].

Le futur international sud-africain Pierre Issa est formé à Dunkerque, où il reste jusqu'en 1995[80].

Effectif professionnel actuel

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Le premier tableau liste l'effectif professionnel de l’USL Dunkerque pour la saison 2024-2025. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.

Effectif professionnel de l'USL Dunkerque pour la saison 2024-2025
Joueurs Encadrement technique
Staff technique
No  P. Nat.[81] Nom Date de naissance Sélection[82] Club précédent Contrat
1 G Drapeau de la France flèche vers la droite Jaouen, EwenEwen Jaouen 29/12/2005 (18 ans) France -19 ans Stade de Reims 2024-2025
16 G Drapeau de l'Espagne Ortolá, AdriánAdrián Ortolá 20/08/1993 (31 ans) Espagne -20 ans CE Sabadell 2024-2025
24 G Drapeau de la Guinée Koné, IbrahimIbrahim Koné 06/12/1989 (34 ans) Guinée Hibernians FC 2024-2025
2 D Drapeau de la France Georgen, AlecAlec Georgen 17/09/1998 (26 ans) France -20 ans US Concarneau 2024-2026
3 D Drapeau du Togo Bessilé, LoïcLoïc Bessilé 19/02/1999 (25 ans) Togo RSC Charleroi 2024-2025
4 D Drapeau de la France Fernandez, NehemiahNehemiah Fernandez 11/12/2004 (19 ans) France -20 ans Paris SG rés. 2023-2025
13 D Drapeau de la Guadeloupe Senneville, JuniorJunior Senneville 31/01/1991 (33 ans) Guadeloupe US Boulogne CO 2022-2025
17 D Drapeau des Comores Youssouf, BendjaloudBendjaloud Youssouf 11/02/1994 (30 ans) Comores LB Châteauroux 2023-
21 D Drapeau de la France Kondo, GeoffreyGeoffrey Kondo 02/05/2002 (22 ans) Formé au club 2022-2027
23 D Drapeau de la France Sasso, VincentVincent Sasso 16/02/1991 (33 ans) France espoirs Boavista FC 2024-2025
26 D Drapeau de la Guinée-Bissau Sanganté, OpaOpa Sanganté Capitaine 01/02/1991 (33 ans) Guinée-Bissau LB Châteauroux 2023-
30 D Drapeau du Brésil Abner, FelipeFelipe Abner 30/05/1996 (28 ans) Brésil -20 ans RWD Molenbeek 2024-2025
5 M Drapeau du Portugal Queirós, DiogoDiogo Queirós 05/01/1999 (25 ans) Portugal espoirs FCV Farul Constanța 2024-2026
8 M Drapeau de la France Rivera, MaxenceMaxence Rivera 30/05/2002 (22 ans) France -18 ans AS Saint-Étienne 2024-2026
15 M Drapeau du Mali Sekongo, AntoineAntoine Sekongo 13/06/2004 (20 ans) Stade de Reims rés. 2024-2026
20 M Drapeau de la France Bardeli, EnzoEnzo Bardeli 11/04/2001 (23 ans) LOSC rés. 2022-2026
22 M Drapeau de la Finlande Skyttä, NaatanNaatan Skyttä 07/05/2002 (22 ans) Finlande espoirs Toulouse FC 2024-2026
28 M Drapeau de la France flèche vers la droite Raghouber, UgoUgo Raghouber 13/07/2003 (21 ans) LOSC Lille 2024-2025
88 M Drapeau du Sénégal Diop, MalickMalick Diop 01/01/2006 (18 ans) Amitié FC 2024-
9 A Drapeau des Pays-Bas Tejan, KayKay Tejan 03/02/1997 (27 ans) ŁKS Łódź 2024-2026
10 A Drapeau de la France Essimi, MarcoMarco Essimi 18/02/1999 (25 ans) AS Saint-Priest 2024-2026
18 A Drapeau de la France Courtet, GaëtanGaëtan Courtet 22/02/1989 (35 ans) EA Guingamp 2023-2025
19 A Drapeau du Maroc Bammou, YacineYacine Bammou 11/09/1991 (33 ans) Maroc GX PG Haliao 2024-2025
29 A Drapeau de la Belgique flèche vers la droite Nsingi, NachonNachon Nsingi 21/04/2001 (23 ans) OH Leuven 2024-2025
77 A Drapeau du Portugal Silla, MamaduMamadu Silla 30/11/2006 (17 ans) AC Ajaccien rés. 2024-2025
80 A Drapeau du Maroc Yassine, GessimeGessime Yassine 22/11/2005 (18 ans) Maroc -20 ans Marignane GFC rés. 2024-2027
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
  • Richard Goyet
  • Benjamin Rytlewski
Préparateur(s) physique(s)
  • Nicolas Buteau
  • Dorian Desbos
Entraîneur(s) des gardiens

Analyste(s) vidéo

  • Lucas Delage

Intendant(s)

  • Julien Dumont

Légende

En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.

Structures du club

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Structures sportives

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Dès les années 1930, le club dunkerquois évolue au stade Marcel-Tribut, fonctionnel à partir de 1933. La première enceinte a été très gravement endommagée durant la Seconde Guerre mondiale[58]. L'enceinte actuelle a été construite entre 1957 et 1967[58].

Le stade comporte deux tribunes : la tribune « assise », inaugurée en 1958, et la tribune « debout », construite à la fin des années 1960[58]. Ce stade s'inclue actuellement dans un grand complexe sportif : le Stade des Flandres, comprenant le terrain synthétique Jean-Rouvroy, la salle Dewert, où évolue le Korvers de Dunkerque, des salles multisports, etc[83].

Rénové en 2009, le stade Marcel-Tribut a aujourd'hui une capacité d'environ 4 200 places[84]. L'enceinte reste toutefois vétuste, aucun travail d'envergure n'ayant été entrepris depuis sa construction, et n'est plus homologuée par la FFF pour les rencontres de haut-niveau[85].

Des travaux sont réalisés à partir de et doivent durer jusqu'en 2020. Ils prévoient la suppression de la butte et de la tribune debout (côté route) pour laisser la place à de nouvelles tribunes pour accroître la capacité à 5 000 places, répondant aux normes en cas de montée en Ligue 2 et avec la capacité technique de l'étendre à 8 000 en installant des tribunes derrière les buts. La piste d'athlétisme sera supprimée afin de créer un stade « à l'anglaise » avec des tribunes au plus près de la nouvelle pelouse hybride[86].

La déconstruction du stade débute en [87]. La nouvelle enceinte, doit être achevée en fin d'année 2020. Elle comptera une quinzaine de loges et un large parvis déambulatoire, permettant la circulation jusqu'aux tribunes[88].

L'équipe fanion réalise ses entraînements, sur le terrain d'honneur du stade Marcel-Tribut ainsi que sur le terrain synthétique annexe, au complexe sportif du Fort Vallières, au complexe sportif de la Licorne de Malo-les-Bains et au stade Auguste Delaune de Coudekerque-Branche[réf. souhaitée].

Autres équipes

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L'équipe réserve de l'USL Dunkerque évolue en Régional 1 et bénéficie parfois de « l’apport de joueurs de l'équipe fanion » pour jouer ce « championnat attractif »« il n'y a pas d'équipe faible. »[89]. L'équipe joue ses matchs à domicile au complexe sportif du Fort Vallières[90].

Palmarès des équipes réserves et juniors de l'USL Dunkerque
Équipe réserve Équipes juniors
  • Champion Division d'Honneur Nord : 1982, 1989
  • Champion Division 3 Groupe Nord en 1984
  • Vice-champion Division 5 Groupe A[Quoi ?] : 1992
  • Vice-champion de Promotion d'Honneur Nord : 2007
  • Vice-champion de régionale Nord[Quoi ?] : 2007

À venir

Aspects juridiques et économiques

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Aspects juridiques

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Statut juridique et légal

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L'Union sportive du littoral de Dunkerque est affiliée à la Ligue de football des Hauts-de-France et au District des Flandres sous le numéro 500056[47]. Le club a son siège social au stade Marcel-Tribut, à Dunkerque, et est présidé par Edwin Pindi[47].

Maurice Degans est à la fois le secrétaire général, le « correspondant compétitions nationales » et le « correspondant District » de l'USL Dunkerque[47]. Jean-Pierre Devos est le trésorier du club[47]. Le « responsable sécurité » est Gilles Vanlerberghe, et est secondé par Rosa Joaquim[47]. Le « référent programme éducatif fédéral » est Jean-Luc Dupond[47].

Aspects économiques

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Éléments comptables

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En Division 2 1935-1936, le club obtient les recettes les plus basses du championnat[A 1]. Malgré un léger mieux la saison suivante, les finances sont à nouveau exsangues en 1938[A 1] et peu avant la déclaration de guerre, le club accumule les difficultés financières[A 1].

En CFA 2009-2010, l'USLD a un budget de plus d'un million et demi d'euros[91].

Pour la saison 2013-2014, le budget de l'USL Dunkerque s'élève à 2 200 000 euros[92]. Lors de la saison 2014-2015, l'USL Dunkerque a un budget de 2 000 000 euros, ce qui en fait le dixième budget - sur dix-huit - du championnat, ex aequo avec les Sports réunis Colmar[93].

Chaque saison, l'USL Dunkerque publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club saison après saison.

Historique du budget prévisionnel de l'USL Dunkerque
Saison 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022
Budget 200 k€ 2,2 M€ M€ M€ 2,2 M€ 2,2 M€ 2,3 M€ 2,2 M€ M€ M€[94]
Saison 2022-2023 2023-2024
Budget 2,2 M€[95] M€[96]
Légende : M€ = millions d'euros.

Équipementiers et sponsors

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L'USL Dunkerque reçoit des subventions de la ville de Dunkerque, de la communauté urbaine de Dunkerque et de la région Nord-Pas-de-Calais[97]. L'équipementier actuel du club est la marque italienne Macron [98]. Le club a également pour sponsors, DK'Bus Marine, société gérée par le président Jean-Christophe Géhin[62] jusqu'en 2011[99], mais aussi Défis Sports +, Auchan, EZY-DEV, Delgrange Voyages, Écotélec et l'Édito[97].

Rivalité avec l'US Boulogne puis avec VAFC

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Située également sur la Côte d'Opale, l'USLD considère l'US Boulogne CO comme son principal concurrent (comme cela a pu se vérifier lors de la remontée du club ou 2 800 spectateurs se déplacèrent au Stade Tribut), plus que les autres clubs majeurs du Nord-Pas-de-Calais que sont le Valenciennes FC, le LOSC Lille, ou le RC Lens[63]. Durant les saisons de Ligue 2 BKT 2021, 2022 puis en 2024, VAFC restera son principal concurrent dans la région.

En 2014-2015, le derby aller contre Boulogne s'est fait dans une ambiance électrique en raison d'un tacle appuyé de Julien Bègue dans le premier quart d'heure[100].

Notes et références

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  1. La date de fondation de 1909 inscrite sur le logo du club est incorrecte et n'a aucune valeur historique.
  2. La ville nouvelle de Malo-les-Bains est créée en 1891 à côté de Dunkerque. Elle fusionne avec cette dernière en 1970 et est depuis un quartier de la ville.
  3. Lors de la saison 1908-1909, le championnat du Nord est divisé en groupes Maritime et Terrien. Le champion est désigné par une finale entre les vainqueurs de chaque groupe.
  4. Pour cette saison 1909-1910, les clubs des groupes Maritime et Terrien sont réunis dans le même groupe.
  5. En CFA, de 1948 à 1970, les premières places ne sont pas qualificatives pour la Division 2 professionnelle.
  6. Jean Parisseaux est âgé de 33 ans lorsqu'il est appointé.

Références issues du livre La mobilité professionnelle du sportif rémunéré - pratique du droit

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  1. a b c et d Magier 1999, Faits et procédures nationales, p. 43
  2. a b c et d Magier 1999, Faits et procédures nationales, p. 44
  3. a b et c Magier 1999, Faits et procédures nationales, p. 45

Références issues de l'article Les débuts du football à Dunkerque

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  1. a b et c « Les premiers pas du football dunkerquois… », Dunkerque Magazine, no 196,‎ (lire en ligne, consulté le ) p. 30

Autres références

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  1. Pierre-Louis Käppeli (avec K. C. et F. S)., « Football (Ligue 2) : Dunkerque se tourne vers le Portugais Luis Castro », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  2. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  3. « Le COMEX valide les montées de Pau et Dunkerque », sur Foot National (consulté le ).
  4. Frédéric Sourice, « Ligue 2 : Dunkerque relégué, Valenciennes sauvé », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  5. Frédéric sourice, « Pour Dunkerque, claque de fin en Ligue 2 », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  6. a b c d e f g h i j k et l « Les premiers pas du football dunkerquois… », Dunkerque Magazine, no 196,‎ , p. 26-30 (lire en ligne)
  7. a et b Dominique, « Le Football et son Histoire », sur meridien.free.fr, (consulté le ).
  8. « Football association », Dunkerque-sports, no 4,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  9. a et b « Le Stade dunkerquois », Dunkerque-sports, no 19,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  10. « Chroniques locales », Dunkerque-sports, no 4,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  11. « L'Union sportive de Malo-les-Bains contre le Cercle olympique dunkerquois », Dunkerque-sports, no 11,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  12. « Le match Union sportive de Malo-les-Bains Cercle olympique dunkerquois », Dunkerque-sports, no 12,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  13. « La fête du stade », Dunkerque-sports, no 12,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  14. « Football association », Dunkerque-sports, no 38,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  15. « Nos sociétés locales - U.S.M.B. », Dunkerque-sports, no 57,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  16. « Football », La Vie sportive du Nord et du Pas-de-Calais, no 18,‎ , p. 4 (lire en ligne)
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  18. « 5 rencontres - 5 victoires », Dunkerque-sports, no 272,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  19. « Association », La Vie sportive du Nord et du Pas-de-Calais, no 68,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  20. « La poule de promotion », La Vie sportive du Nord et du Pas-de-Calais, no 73,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  21. « Football association », L'Auto, no 4884,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  22. a b et c (en) « Division d'Honneur du Nord entre 1919 et 1932 », sur rsssf.com (consulté le )
  23. Olivier Tartart, « Dunkerque, « forteresse » oubliée et dernière ville française libérée, le 9 mai 1945 », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
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Liens externes

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Bibliographie

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